Thursday, November 22, 2012

Ourika


Moussa
Class 412

Prof. Karen de Bruin

Questions sur Ourika :

Première question :

Quelles sont les parallèles entre Zoflora et Ourika ?

Tout d’abord, il faut considérer leur jeune âge, huit ans pour Zoflora et deux ans pour Ourika lorsqu’elles ont été séparées de leur famille.
Elles ont toutes intégrées les familles des esclavagistes à bas âge.
Elles étaient toutes belles et charmantes.
Par la suite, elles ont été élevées dans la cour des maîtres en même que leurs enfants.
Elles ont joui de liberté consensuelle dans ces familles qui les ont bien traitées.
Zoflora a été bien éduquée chez son premier maître où elle a appris le français avant d’être achetée par Mr Valbona.
Tandis que Mme B. a aussi donné une bonne éducation a Ourika qui avait appris l’anglais et l’italien, et la peinture. Mme de B. s’occupait de ses lectures.
Elles ont également vécu des moments de solitudes et de grâces qui leur ont fait penser à leur condition de vie et à leur classe sociale.
Ayant les mêmes destinées, elles en souffraient quelques fois sans aucune force et sans solutions en vue.
Elles ont toutes vécu un amour malheureux, Zoflora tomba amoureux de Justin qui l’a sauvée et récupérée d’un enfer désolant. Ils sont devenus des compagnes et ont vécu plusieurs péripéties. Malheureusement, Justin n’aimait qu’Amicie dès leur première rencontre et ils ont finis par vivre ensemble et se marier.
Ourika, quant à elle, aimait Charles avec qui, elle a grandi dans la maison. Elle dit que c’est dans le cœur de Charles qu’elle cherchait un abri. Charles, aussi, éprouvait un grand amour envers Ourika dont il dit : quand elle me regarde, je ne respire plus. Elle m’a donné son premier amour. Mais la pauvre Ourika se sentit victime de sa couleur et de son rang social.

Deuxième question :

Dans quelle mesure peut-on considérer Ourika comme un texte anti-esclavagiste ?

D’abord en lisant ce texte, l’on peut se rendre compte qu’Ourika, en quittant le Sénégal à bas âge, n’a connu qu’une seule famille.
Elle a été adoptée et élevée avec beaucoup de considérations par Mme de B.
En même temps que ces enfants, elle lui a donné une éducation sans violence, sans traitement atroce. Ceci, nous amène à dire que Mme de B était anti- esclavagiste du fait du traitement sans égale d’Ourika.En aucun moment, elle ne s’est senti esclave. Elle n’avait pas fini de tarir d’éloges à Mme de B. qui l’aimait, la caressait.
Ourika a été gâtée par tous les amis de sa patronne qui était entourée de personnes aimables et spirituelles. Elle dit qu’elle n’était pas fâchée d’être négresse.
Quelques fois, Mme De B. consultait des ouvrages savants sur la musique africaine et choisissait une danse Comba, danse nationale du Sénégal.
Ce fut une manière de la satisfaire et un moment d’inculturation pour la petite Ourika. A la fin de la danse on l’entoura et l’accabla d’éloges.
Aussi, les réactions de Charles et son amour pour Ourika était la preuve d’un sentiment partagé entre une pauvre négresse et son ami blanc bien considéré.
Enfin, les conseils du prêtre l’encouragèrent pour son destin. Il lui demanda de ne pas perdre de courage et de prier Dieu. Il n’y a pour lui ni négresse ni blancs : tous les cœurs sont égaux devant ses yeux et le vôtre mérite de devenir digne de lui.

Troisième question :

Souvent les éditeurs choisissent le portrait ci-dessous pour illustrer la couverture d’Ourika.
Pensez-vous que ce soit un bon choix ?

A mon avis, c’est un bon choix dans la mesure où, le portrait révèle le chagrin d’Ourika comme l’éloignement.
 L’habillement est traditionnel avec un mouchoir de tête que portent les femmes sénégalaises.
Le sein gauche est nu ce qui exprime une absence d’amour véritable.
Assise sur une chaise, avec un regard stressant, elle révèle des signes de solitude, d’angoisse.
Elle semble être malheureuse et victime de sa couleur, vivant de désespoir.




1 comment:

  1. Moussa,

    Je suis d'accord que son regard stressant montre des signes de solitude et qu'elle est victime de sa couleur. Je pense que le peinteur a utilisé un expression vide pour montrer ça. J'aime ton interpretation de la sein nu qui exprime une absence d'amour véritable. Je n'ai pas pensé de ça, mais je pense que c'est un bon interpretation. Aussi, je ne savais pas que l'habillement est traditionnel des femmes sénégalaises.

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