Moussa
Class 412
Prof. Karen de Bruin
Questions sur Ourika :
Première question :
Quelles sont les parallèles entre Zoflora et Ourika ?
Tout d’abord, il faut considérer leur jeune âge, huit
ans pour Zoflora et deux ans pour Ourika lorsqu’elles ont été séparées de leur
famille.
Elles ont toutes intégrées les familles des esclavagistes
à bas âge.
Elles étaient toutes belles et charmantes.
Par la suite, elles ont été élevées dans la cour
des maîtres en même que leurs enfants.
Elles ont joui de liberté consensuelle dans ces
familles qui les ont bien traitées.
Zoflora a été bien éduquée chez son premier maître
où elle a appris le français avant d’être achetée par Mr Valbona.
Tandis que Mme B. a aussi donné une bonne éducation
a Ourika qui avait appris l’anglais et l’italien, et la peinture. Mme de B.
s’occupait de ses lectures.
Elles ont également vécu des moments de solitudes
et de grâces qui leur ont fait penser à leur condition de vie et à leur classe
sociale.
Ayant les mêmes destinées, elles en souffraient
quelques fois sans aucune force et sans solutions en vue.
Elles ont toutes vécu un amour malheureux, Zoflora
tomba amoureux de Justin qui l’a sauvée et récupérée d’un enfer désolant. Ils
sont devenus des compagnes et ont vécu plusieurs péripéties. Malheureusement,
Justin n’aimait qu’Amicie dès leur première rencontre et ils ont finis par
vivre ensemble et se marier.
Ourika, quant à elle, aimait Charles avec qui,
elle a grandi dans la maison. Elle dit que c’est dans le cœur de Charles
qu’elle cherchait un abri. Charles, aussi, éprouvait un grand amour envers
Ourika dont il dit : quand elle me regarde, je ne respire plus. Elle m’a donné
son premier amour. Mais la pauvre Ourika se sentit victime de sa couleur et de
son rang social.
Deuxième question :
Dans quelle mesure peut-on considérer Ourika comme
un texte anti-esclavagiste ?
D’abord en lisant ce texte, l’on peut se rendre
compte qu’Ourika, en quittant le Sénégal à bas âge, n’a connu qu’une seule
famille.
Elle a été adoptée et élevée avec beaucoup de considérations
par Mme de B.
En même temps que ces enfants, elle lui a donné une
éducation sans violence, sans traitement atroce. Ceci, nous amène à dire que
Mme de B était anti- esclavagiste du fait du traitement sans égale d’Ourika.En
aucun moment, elle ne s’est senti esclave. Elle n’avait pas fini de tarir d’éloges
à Mme de B. qui l’aimait, la caressait.
Ourika a été gâtée par tous les amis de sa
patronne qui était entourée de personnes aimables et spirituelles. Elle dit
qu’elle n’était pas fâchée d’être négresse.
Quelques fois, Mme De B. consultait des ouvrages
savants sur la musique africaine et choisissait une danse Comba, danse
nationale du Sénégal.
Ce fut une manière de la satisfaire et un moment d’inculturation
pour la petite Ourika. A la fin de la danse on l’entoura et l’accabla d’éloges.
Aussi, les réactions de Charles et son amour pour
Ourika était la preuve d’un sentiment partagé entre une pauvre négresse et son
ami blanc bien considéré.
Enfin, les conseils du prêtre l’encouragèrent pour
son destin. Il lui demanda de ne pas perdre de courage et de prier Dieu. Il n’y
a pour lui ni négresse ni blancs : tous les cœurs sont égaux devant ses yeux et
le vôtre mérite de devenir digne de lui.
Troisième question :
Souvent les éditeurs choisissent le portrait
ci-dessous pour illustrer la couverture d’Ourika.
Pensez-vous que ce soit un bon choix ?
A mon avis, c’est un bon choix dans la mesure où,
le portrait révèle le chagrin d’Ourika comme l’éloignement.
L’habillement est traditionnel avec un
mouchoir de tête que portent les femmes sénégalaises.
Le sein gauche est nu ce qui exprime une absence
d’amour véritable.
Assise sur une chaise, avec un regard stressant,
elle révèle des signes de solitude, d’angoisse.
Elle semble être malheureuse et victime de sa couleur,
vivant de désespoir.
Moussa,
ReplyDeleteJe suis d'accord que son regard stressant montre des signes de solitude et qu'elle est victime de sa couleur. Je pense que le peinteur a utilisé un expression vide pour montrer ça. J'aime ton interpretation de la sein nu qui exprime une absence d'amour véritable. Je n'ai pas pensé de ça, mais je pense que c'est un bon interpretation. Aussi, je ne savais pas que l'habillement est traditionnel des femmes sénégalaises.